Journée des Doctorants |
9h-9h30: | Accueil - Café |
9h30-10h10: | Luc Boruta, Unsupervised acquisition of allophonic rules: the lexicon strikes back (résumé) |
10h10-10h50: | XiuWen Chen, Une analyse de la polysémie de ‘Yao’ (résumé) |
10h50-11h10: | Pause |
11h10-11h50: | XiaoLiang Huang, Une enquête sur les particules interrogatives du chinois mandarin (résumé) |
11h50-12h30: | Jana Strnadova, Les adjectifs dénominaux en français : y a t-il une concurrence avec les groupes prépositionnels en « de » ? (résumé) |
12h30-14h: | Pause Déjeuner |
14h-14h40: | Banouksa Yos, Contribution à l'étude sur les constructions de verbes en série en khmer comtemporain (résumé) |
14h40-15h20: | Géraldine Walther, Quel traitement pour les déponents latins? (résumé) |
15h20-15h40: | Pause |
15h40-16h20: | Ching-Chung Chien, Anaphoric pronouns in Chinese (résumé) |
16h20-17h00: | Maryse Grône, Les résultatives prépositionnelles en INTO et OUT OF en anglais. (résumé) |
17h30 | Cocktail(s) |
Le présent travail vise à examiner l'une des hypothèses centrales de Li (2006), selon laquelle les particules finales ma et ne du chinois mandarin ne sont pas particules interrogatives. Je vais montrer en fournissant des nouveaux arguments que cette hypothèse doit être retenue et qu'elle a des conséquences importantes qu'il faudra exploiter. Parce que si on questionne sur le statut de ma et de ne, c'est l'existence des particules interrogatives en chinois mandarin elle-même qui est remise en cause directement ou indirectement. Le résultat de cette enquête va décider l'appartenance de la langue dans la typologie des constructions interrogatives des langues du monde, telle qu'elle est proposée par Bailey (2010).
Ce travail à pour objectif de mettre en parallèle un procédé morphologique, à savoir la dérivation adjectivale à partir d’une base nominale (N1 A<N) et un procédé syntaxique, à savoir la modification d’un nom par un groupe prépositionnel introduit par la préposition « de » (N1 de N2). Le choix de ces deux types a une double motivation : d’une part, ces constructions peuvent être employées de manière à la fois concurrente (faute grammaticale/faute de grammaire) et complémentaire (carte murale/*carte de mur, professeur de musique/*professeur musical) ; d’autre part, le français ne disposant pas d’adjectif pour l’expression de certains contenus, de N2 semble également pallier l’absence d’un adjectif dénominal en français (carte de crédit/ *carte créditale). Ce travail s’inscrit donc dans une problématique plus générale de la concurrence entre des procédés relevant de domaines différents (en l’occurrence morphologie et syntaxe) pour l’expression d’un même contenu sémantique.
Les verbes déponents latins se distinguent par une morphologie passive associée à une syntaxe active.
Verbe transitif régulier :
Actif : am-o 'j'aime'
Passif : am-or 'je suis aimé'
Verbe déponent :
Actif : loqu-or 'je parle'
Passif : forme inexistante
Par ailleurs, les verbes déponents latins présentent également cette spécificité supplémentaire de posséder, en plus de leurs formes morphologiques passives, quelques formes morphologiques actives, à savoir les participes présents et futurs et les gérondifs.
Mais pour la plus grande partie de leurs paradigmes, les verbes déponents affichent un décalage entre la forme et la fonction (Baerman 2007). Ce décalage ne s'interprète pas de la même manière selon que l'on considère que l'opposition actif/passif est le réflexe d'une opération de dérivation ou s'inscrit dans le paradigme flexionnel. Nous poserons donc la question de savoir si le changement de voix en latin doit être considéré comme un phénomène de flexion ou de dérivation.
Notre étude s'appuiera en un premier temps sur la comparaison de deux approches récentes des déponents latins (Kiparsky 2005 et Hippisley 2007) : la première traite la conjugaison active et la conjugaison passive comme deux classes flexionnelles distinctes, tandis que la deuxième propose une approche plus traditionnelle des passifs comme partie du paradigme flexionnel des verbes transitifs.
Compte tenu des valeurs sémantiques hétérogènes associées à la morphologie passive de différents types de verbes latins (Sausy 1977, Kiparsky 2005), nous montrerons qu'une interprétation dérivationnelle des opérations de changement de voix semble plus appropriée : ces dérivations auront notamment pour conséquence d'entraîner un changement de classe flexionnelle (active ou passive) pour les verbes concernés. De l'analyse dérivationnelle de la relation actif-passif nous déduirons enfin une interprétation des déponents latins comme des verbes hétéroclites formant leurs paradigmes à l'aide de formes issues de deux classes flexionnelles distinctes.
Anaphors are considered to be ‘locally bound’ in a sentence. Those anaphors are, in fact, divided into two major groups:
locally bound and long-distance bound anaphors. Pica (1987) defines them: short distance reflexives are morphologically
complex (Xmax) whereas long-distance ones are morphologically simplex (X0). On the other hand, Reinhart and Reuland (1993)
refer to the simplex reflexives as SE (simplex expression), and to the complex ones as SELF anaphors.
Besides the above-mentioned typology, the parameterized binding domains are provided by Manzini and Wexler (1987)
for different languages to account for ‘Governing Category’. The point at issue is that Chinese anaphors,
particularly the ‘long-distance’ ones, do not act according to the above classification. A typical example:
Zhangsani shuo [Lisij taoyan zijii/j].
Zhangsan say Lisi hate self
‘Zhangsan said that Lisi hates himself.’
In this presentation, we shall demonstrate the internal structures of the anaphoric reflexive NP/DPs, and the lexical
properties within. We will also briefly discuss the sentence structures in Chinese based on the phase theory and the
feature-based system. The long-distance phenomenon can be simplified to operator-variable binding similar to
WH-operator binding, though not identical.